Vendredi 23 Octobre 2015
Mon petit séjour, l'an passé, me donne la quiétude du déjà vu pour déambuler dans le petit bourg de Kasane.
- Je trouve un Car Wash, 40 pula,
- Rempli bien les frigos et placards au Spar achalandé de la rue principale - je ne sais pas exactement ce qui nous attends pour la ensuite.
- Un ATM - qui n'est pas out of order - pour retirer des Pula.
- Je cours ensuite au bureau de change pour les transformer en dollars américain, la seule "vraie" monnaie au Zimbabwe, notre objectif du jour.
- Je slalome 10 mn dans le foutoir automobile de la Station Shell pour re-fueler.
- Ca y est ! je suis prêt à rejoindre mes co-voyageurs qui, sans doute, ont eu un programme similaire depuis ce matin.
Il est 11h20, nous quittons Kasane et le Botswana.
Nous vivons 1h45 de typiques instants d'administration africaine pour pouvoir pénétrer au Zimbabwe, mais ça se passe bien :
Visa d'un mois, 30 usd,
Importation des véhicules 60 usd
…et on peut rouler…ah non, une dernière guitoune où on lâche 10 usd pour la vignette routière.
Il est temps de manger sous un arbre et ses 35 degrés à l'ombre.
La route vers Victoria Falls (Vic'Falls pour les intimes) est une longue ligne droite goudronnée et limitée à 80km/h. Ce n'est pas la raison de la vitesse pour laquelle ces deux jeunes stagiaires de la police nous arrêtent.
Le piège à touriste organisé s'abat sur nous…enfin sur moi comme par hasard. Nul ne m'a parlé de l'obligation de deux triangles de signalisation pffff !!! 20 dollars – négociés à 10 – s'envolent c….nement. Je suis vexé.
Le lendemain, tour des magasins pour trouver le sésame. Bien nous en prend, car on aura 4 nouveaux contrôles en 100 km…
Il est 11h20, nous quittons Kasane et le Botswana.
Nous vivons 1h45 de typiques instants d'administration africaine pour pouvoir pénétrer au Zimbabwe, mais ça se passe bien :
Visa d'un mois, 30 usd,
Importation des véhicules 60 usd
…et on peut rouler…ah non, une dernière guitoune où on lâche 10 usd pour la vignette routière.
Il est temps de manger sous un arbre et ses 35 degrés à l'ombre.
La route vers Victoria Falls (Vic'Falls pour les intimes) est une longue ligne droite goudronnée et limitée à 80km/h. Ce n'est pas la raison de la vitesse pour laquelle ces deux jeunes stagiaires de la police nous arrêtent.
Le piège à touriste organisé s'abat sur nous…enfin sur moi comme par hasard. Nul ne m'a parlé de l'obligation de deux triangles de signalisation pffff !!! 20 dollars – négociés à 10 – s'envolent c….nement. Je suis vexé.
Le lendemain, tour des magasins pour trouver le sésame. Bien nous en prend, car on aura 4 nouveaux contrôles en 100 km…
Il est 11h20, nous quittons Kasane et le Botswana.
Nous vivons 1h45 de typiques instants d'administration africaine pour pouvoir pénétrer au Zimbabwe, mais ça se passe bien :
Visa d'un mois, 30 usd,
Importation des véhicules 60 usd
…et on peut rouler…ah non, une dernière guitoune où on lâche 10 usd pour la vignette routière.
Il est temps de manger sous un arbre et ses 35 degrés à l'ombre.
La route vers Victoria Falls (Vic'Falls pour les intimes) est une longue ligne droite goudronnée et limitée à 80km/h. Ce n'est pas la raison de la vitesse pour laquelle ces deux jeunes stagiaires de la police nous arrêtent.
Le piège à touriste organisé s'abat sur nous…enfin sur moi comme par hasard. Nul ne m'a parlé de l'obligation de deux triangles de signalisation pffff !!! 20 dollars – négociés à 10 – s'envolent c….nement. Je suis vexé.
Le lendemain, tour des magasins pour trouver le sésame. Bien nous en prend, car on aura 4 nouveaux contrôles en 100 km…
Ces pandores de bien peu de prestance, n'auront cependant pas le zèle de leurs précédents confères…
Mais auparavant, je termine seul cette journée en parfait touriste. Je largue mes 30 dols pour la visite des Chutes Victoria.
L'endroit est mythique, en faisant abstraction des hélicos et ulm ! qui tourne sur nos têtes; des "japonais de services" et de la traditionnelle buvette à 2$ les 3cc de café.
Je prends le temps pour tenter de belles photos et me détendre. L'endroit est agréable et aux dires de Jacqueline et Boris, venus il y a 10 ans, les progrès faits pour l'accueil des touristes sont importants.
Samedi 24 Octobre 2015
Tout en conduisant je "poétise"…:
- Les bandes jaunes délimitent les cotés de la bande de bitume qui nous porte vers Hwange…
- Ce pauvre vélo va crouler sous le poids, si ce n'est pas son pilote qui va s'effondrer avant le haut de la cote…
- Mais pourquoi les pauvres peuples se complaisent-ils dans tant de détritus..ils ne pourraient pas ramasser, ou étudier des poubelles anti-singes …c'est pas compliqué quand même!
- Ah ! ici il doit y avoir un peu d'emploi productif; il y a des mines…
Les mines de charbon d'Hwange, précèdent, bizarrement l'entrée de la Game Réserve du même nom.
Nous la traversons dans un nuage de poussière noire - potentiellement fatal aux filtres à air de nos montures -, avant de tomber sur la boom gate de Sinamatella et sa sympathique Ranger.
La note d'entrée pour ce parc est salée : 20 usd pour la journée, 17 pour le camp (Main Camp) ce soir.
Enfin, devant nous un air de Kalahari en bien plus vallonné; Le Kwange National Park. C'est parti pour 150 km de contrée sauvages…j'me détends, je reste en queue de peloton, loin de la poussière.
De forêts aux troncs secs, en prairies de bush, nous rejoignons divers réservoirs d'eau où d'antiques moteurs pétaradant pompent l'eau de la nappe souterraine : Les mares sont "encore plus sèches" qu'au Botswana. L'homme vient au secours des animaux.
Ainsi un groupe d'éléphants à "l'abreuvoir" me permet une jolie photo live. Dans la foulée, deux lionnes mettent un nouvel éveil à la caravane. A celui qui fera le plus beau cliché ?!
Grâce à ces deux "Big", ma journée se termine avec plus d'enthousiasme qu'elle a commencé. Très fatigué, avant 21h, je monte dans "mes appartements".
Dimanche 25 Octobre 2015
Main Gate Camp est d'un luxe désuet…On imagine quelques efforts voulus, avec ces petites fleurs dans les toilettes, qui ont du mal à faire oublier les carreaux cassés et l'eau de la douche inexistante.
Internet est à 2 dols l'heure, j'ai juste le temps de lancer un mail et nous voilà partis, il est 7h30
Un kilomètre de piste suffit : face à nous deux lions, quatre lionnes, deux juvéniles et aussi un phacochère - à l'état de cadavre – le phaco -.
Un male et une femelle portent un émetteur gps, pour le suivi de l'évolution de cette famille mais sans doute aussi pour garantir "cats" aux games drive. (….aux "japonnais" quoi ! )
Au sortir du parc, le bitume réapparait…tout comme la police. La plaque cassée du 78 de Jean- marc constitue une Big Offence… Pfff ! n'importe koué.
Je fais l'interprète, je sens qu'il est temps de décliner ma regrettée profession, en effet ça facilite la négoce… à trois bières.
20km plus loin, tel deux snipers dans les fourrés, la maréchaussée frappe encore avec un radar…Mais, prudents, le panneau 60 était respecté…
On'roule pas trente minutes, et hop ! Encore une équipe de "bleus aux manches jaunes" : De toute évidence il va falloir intégrer ces multiples postes de contrôle dans notre décor zimbabwéen et la vigilance qui va avec….
Traverser un dimanche, Bulawayo, la seconde ville du pays (800 000 âmes) est presque un plaisir.
Si l'herbe était coupé, en plus des jolis Jacarandas et Flamboyant en fleur existants, on pourrait trouver la banlieue jolie ! D'autant qu'aucune electric fence - ou si peu- n'infirme mon sentiment de sécurité au Zimbabwe.
Nous savourons, juste le temps de couler 78,5 l dans nos gros, les plaisirs de la ville pour en ressortir aussitôt. On est là pour la piste et la nature, non !?
On s'échappe donc rapidement vers Matopo et son Rhino sanctuary, le Rhodes Mapoto National Park
Il est visible qu'après les années récession dues à un gouvernement anti-blanc, le pays à une volonté d'ouverture. Comme le commente George…revenons dans dix ans et le pays paraitra transformé.
Nous sommes revenus 200km plus au sud. Les arbres sont maintenant parés de jeunes pousses vertes claires, le paysage est vallonné : On a changé "d'ambiance", la nature est "moins monochrome", je trouve.
Nous avons parcouru 416 km aujourd'hui, demain nous tournerons tranquillement dans le parc.
Lundi 26 Octobre 2015
Au bord du petit barrage de Malème, nous passons la soirée et à 6h55 ce matin, l'équipée par en quête des "deux Big" qui nous manquent.
Un seul est au rendez vous, le rhino blanc; le léopard faisant encore cruellement défaut à mon fichier photographique….(et visuel !!)
Lors de ce tour du Game Park, Elan du cap, Cobe à croissant, Zèbres, Girafes (couchées), Rhino, nous offrent une nouvelle fois l'opportunité d'observer "ce qui fit Darwin" pour ces animaux : Le mimétisme parfait.
Entre deux arrêts photos, je regrette qu'une grande partie soit décimée par les incendies. A contrario, je peux me réjouir d'imaginer des formes de Droopy, Dark Vador, ou d'un dromadaire, résultat des empilements improbables de roches.
Mardi 27 Octobre 2015
La route A9 est rejointe, après avoir pris le chemin des écoliers. Faisons fi des jeux de mots, au vue des innombrables écoles et enfants en uniformes, rencontrés dans cette "pampa" aussi poussiéreuse et qu'isolée.
Malgré ces conditions, à mon sens, difficiles, les gens sont très bien habillés, la mendicité auprès du touriste quasi inexistante, les signes de la main sont nombreux. Les photos génèrent des sourires sur chaque visage : Ce pays est agréable.
En fin de journée nous rejoignons The Great Zimbabwe, la Tour Eiffel du pays.
comment avoir du linge si blanc dans tant de poussière ...et sans machine ? La différence entre la femme africaine et ....moi
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Monument national du Grand Zimbabwe
Valeur universelle exceptionnelle Le Monument national du Grand Zimbabwe se trouve à une trentaine de kilomètres de Masvingo, dans le lowveld, à une altitude de quelque 1100m dans une région pe...
Mardi 27 Octobre 2015
Il y a des gros nuages ce matin mais il ne pleuvra pas m'a affirmé le garde du park (celui qui attrape les drapeaux avec une gaulette
Nous empruntons la route du tour du lac de barrage de Mutinkwi.
Sinueuse, agréable, d'abord goudronnée, la piste est maintenant de latérite rouge, tout comme les champs en attente de plantation, comme les maisons de briquettes home made of course, comme ces plantes, saturées de poussière.
Avec le contraste vert des arbres, le filtre de mes lunettes - aussi - et ce rayon de soleil qui revient, voilà de biens jolis tableaux qui défilent sous mes yeux.
La moyenne montagne nous accompagne jusqu'à Mutare. Nous y achetons en deux petites heures, au consulat, pour 51 dollars, le visa pour le Mozambique, notre prochain pays.
La suite en léger différé de Dar el Salam à partir du 3 Nov dans
ACTE 7.4 / Across Africa 2015 / Mozambique !
A bientôt
Drive safe !