Samedi 10 Octobre 2015
Les deux Hzj 78, le Defender et mon Hdj patientent sur le parking, leurs occupants s'afférant à leur remplissage en nourriture puis de gas-oil.
10h15. Le départ officiel peut être donné.
Je vais tenter de rédiger un Road Book ; Mon PK0 est donc pris au parking du Makros.
Les faubourgs industriels et les derniers Township de Cape Town s'éloignent derrière nous.
Nous roulons en convoi sur la bien-nommée N7 "Cape – Namibia". Le paysage est pour l'heure, vallonné et vert, il nous accompagne vers Fish River Canyon, que nous atteindrons d'ici deux jours.
Bientôt, les vignes cèdent leur place à ces grandes étendues de terres retournées, vues en mai dernier, que je découvre aujourd'hui comme être le grenier à blé de la province du Western Cape.
L'Annexklopf-café sera notre première pause "autoroutière" sur celle qui demeure, pour les 4x4eux Sud 'AF , la route des vacances …
Nous longeons le Cederberg, fameux pour ses 2700 sites de bush paints, mais cette fois ci, nous laissons filer ses merveilleux témoignages du passé en ignorant Clanwilliams et poursuivons vers le Nord.
Les contrastes des bleus du ciel et des étangs avec le vert des champs relativise mon souvenir de grisaille et froid d'avec Nath et Steph. La météo change tout…
Le paysage champêtre vire en quelques kilomètres au paysage de petite montagne. Le long ruban d'asphalte serpente, les 4x4 ronronnent. Seules quelques fermes isolées rythment les kilomètres parcourus.
Ca et là, un baboon, un âne, une vache donnent au conducteur l'occasion de se ressaisir d'une conduite monotone…
365 km seulement, après notre départ, le temps du premier bivouac est arrivé. A 17h, un détour dans une piste, ponctuée de barrières de parcs à mouton, fait l'affaire. Bien que le vent tombe avec le soleil couchant, il fait frais, la viande qui grille sur le braai va être délicieuse…
Dimanche 11 Octobre 2015
Seconde journée de route que je vis comme "étape de liaison" ou "de mise en place" vers les plus beaux paysages de Namibie…
8 heures, la caravane s'ébroue.
Que se soit sur la piste ou sur le macadam, tous ces petits buissons posés sur un horizon de terre aride donnent un air pommelé au paysage. Ca me fait penser au grand désert d'Arizona…bien que je n'y sois jamais (pas encore ?) allé… Certain y verront la monotonie, moi non.
Et au fil des kilomètres, apparaissent, "comme à l'habitude",
- ces rares fermes, centre logistiques probables de ces grands espaces. Elles attirent mon regard et mes pensées…"comment vivre aussi isolé de tout…?"
- ces surprenantes routes faites de pavés autobloquants ! Quel travail pour la mise en œuvre….
- ces auto-stoppeurs qui tendent un billet de 10, 20 ou 50 rands pour montrer qu'il peuvent partager le voyage…
- et encore ces animaux domestiques livrés à eux-mêmes…. et à la vigilance des chauffeurs….
J'ai chaud dans le Toy, les 7° du saut du lit sont loin, on en relève 30 de plus à 12h.
La radio VHF, résonne que ce bas-côté de la piste suffit au lunch...On s'arrête et le - déjà - rituel du casse croute au c… du 4x4, fractionne cette journée de conduite.
A 60km avant Springbok, au débouché d'un petit col, le paysage se la joue "rocky mountains", ….le vert est bien derrière nous.
Les pleins sont refait dans cette bourgade qui se défends être la "ville étape" sur le trajet Windhoek - Le Cap. Je stress un p'tit coup en cherchant dix bonnes minutes mon porte billet…
Le diesel est vendu 12,96 Zar, 83 Cts d'€…consommation 11,6l/100. Ayant roulé à 110 – 120 depuis le départ, c'est "correct".
Nous quittons la N7 et la piste non goudronnée, voire en "tôle ondulée" est maintenant de mise. On ne reverra de l'asphalte que vers Windhoek et sur quelques axes vers le côte, je pense.
A 50km avant la frontière, nous débouchons sur le plateau chaud et aride du Richtesveld, portes du parc transfrontalier du même nom.
Le poste frontière, en bordure de la Gariep (River) ferme à 16 h, il est 16h05; Ce n'est pas grave car l'excuse du match France-Irlande de rugby facilite la décision de céder au confort "télé" d'un chalet.
Lundi 12 Octobre 2015
Passage en Namibie par le bac à 8h30. Avant d'embarquer, les formalités douanières n'ont prises que quelques minutes, idem de l'autre coté de la rivière Gariep pour entrer en Namibie.
4 km plus loin, à l'entrée du parc national d'Ai-Ais, l'affaire est moins souple. Un sergent Namibpol, aux allures débonnaires, a néanmoins décidé de trouver quelques pierres précieuses dans mon 4x4 et dans le 78 de Jean-Marc.
Il cherche sans chercher, il tourne, il vire, me fait ouvrir aléatoirement, sacs de sport et portefeuilles : je reste stoïque malgré l'évidence de son comportement…il ne trouvera rien et n'aura encore moins de "pourboire".
Libéré, je reprends la piste, empruntée il y a cinq mois, mais dans l'autre sens, pour "monter" à Fish river canyon.
Je redécouvre avec plaisir les immenses plateaux désertiques et poussiéreux de la D278. Revois l'arrêt photo avec Nath et Steph…et la quenelle de Dieudonné. Rattrape mes compagnons de voyage au carrefour d'Ai-Ais, oubli que les sources d'eau chaudes ne seront pas pour cette fois-ci…le pays est toujours aussi splendide.
Après le belvédère du Canyon, l'itinéraire s'oriente plein nord.
Une petite erreur de programmation Gps nous fait passer devant une surprenante oasis viticole et palmeraie, le Naube irrigation project. Au milieu de toute cette rocaille, tant de verdure n'est pas banal et justifie à mon goût le (petit) détour.
Nous avons roulé 430 km, dont 350 de piste, il est temps de bivouaquer quelques part dans le bush, à l'écart de la C 14 qui demain nous mènera à Sossusvlei.
Brève halte photo à FarmRoad, en traversant le Gondwana Nature Park sur la C37 en direction du Nord.
Mardi 13 Octobre 2015
La C14 a revêtue un parfait goudron pour nos premiers kilomètres. Le soleil levant projette les ombres de nos machines sur le bas coté. A droite, les hauts plateaux à mi-chemin entre Keetmanshoop de Lüderitz, à gauche, le désert du Namib, encore trop loin pour le voir..
Béthanie, village à 1000m d'altitude sur la route de Sesriem (Sossusvlei) nous laissera… ou pas, le souvenir d'un plein de gas-oil baveux, d'un café sur le pouce et d'un chefaillon de je ne sais quelle police locale qui nous reproche le stationnement à contre sens des véhicules.
Dès la sortie du village graviers et poussière reprennent leurs droits, on enchaine les kilomètres….
Soleil, piéton sorti du nuage soulevé par le 78 qui ouvre la route, arbustes blanchis de poussière, plateau agricoles immenses, prise des notes du road book et du blog, tentative de photo en tenant 120 petits km/h : je ne m'ennuie pas !
Un waypoint, on s'arrête parfois quelques minutes, fesons des rencontres éphèmères, et on reprends notre road trip
Je note et retiens…
- que les routes sont parfois très bombées et amèneraient vite "l'inattentif" à l'extérieur de la piste, direction le bas côté: danger
- Les ponts et les passages de parcs à moutons sont bien moins larges que la piste elle-même et parfois ça saute : danger
- On se fait vite à rouler vite… mais sous les gommes, il y a du gravier…cha gliche en courbe, cha louvoie si on n'est pas soft sur le cerceau en ligne droite…
- Les animaux n'ont pas le même code de la route, ils sont (et c'est officiel au Botswana dixit Georges)…prioritaires : danger
Bref, malgré le peu de circulation, il faut être vigilant, souple et faire des pauses…que du classique en somme ;-)
Arrivé tôt, le groupe reprend un peu d'autonomie et chacun organise, comme il l'entend, sa visite de Sossusvlei.
J'opte pour une version marche. Ma mini rando de 6km dans les dunes du désert à la recherche du "très bien nommé", Hiddenvlei me permet un moment d'évasion et de méditation. Je marche deux heures en zig et en zag sans gps, pour enfin trouver mon objectif et y rester quelques instants précieux…
Coté touristique, je suis un peu déçu, Deadvlei, visité en Juin dernier (à 10mn de la piste, de surcroit) est bien plus beau…Pas grave, j'ai fait mon sport de la journée.
Mercredi 14 Octobre 2015
Partis à 8h45 de la station Engen qui jouxte le camp de Sesriem, notre élan matinal est soudain stoppé par monceau de débris, d'affaires éparpillées et un pickup Navarra détruit par plusieurs tonneaux..en pleine ligne droite. Un malheureux git inconscient, d'autres occupant ne savent que faire, un hollandais s'est emparé de l'organisation des secours. Nous lui prêtons évidement main forte; Maider, infirmière, s'occupe du blessé, je lui confectionne un abri, les autres sécurisent la circulation.
Malgré cela, nous sommes assez désemparés devant la gravité de la victime et la distance nous séparant des premiers secours…
Une heure trente plus tard, ne pouvant guère faire plus, nous reprenons la route. Un vacancier médecin et des collègues des accidentés restent sur place. Ni l'ambulance ni l'hélico pourtant demandé n'est venu jusqu'alors.
Bien plus tard, alors que nous déjeunons, Georges voit passer l'ambulance qui semblablement vient de Walvis.
Bref au mieux le blessé sera à l'hôpital 5 heures après son traumatisme…L'affaire me laisse perplexe….
Gaub pass, gorges de la rivière idoine rompt avec paysage de plateaux crevasses et gorges momentané : Nous longeons le Namib Naukluft vers Walvis Bay. Pas un nuages, chaud, supportable
Quittons la "nationale". Un coup de lame de niveleuse semble nous avoir tiré ce trait dans le désert qui est notre piste vers Walvis. Tout est uniforme, plat, caillouteux. C'est singulièrement beau ! Au loin, devant le capot des 4x4, les dunes rosées du Namib Naukluft.
Il y a peu d animaux visibles, tout au plus, des zèbres foncés dit de Hartmann, nous regardent passer.
Je reconnais les lieux : Gobabeb, je l'ai vu en avion en vol basse hauteur à notre dernier voyage : c'est trop cool, je sais exactement où l'on est et le souvenir de la vue aérienne situe très bien dans quel isolement nous évoluons.
En se rapprochant de Walvis, le désert semble domestiqué : fils, antennes hertziennes, piste large, pipeline du Namib'water, usine de découpe des roches (marbres) : ça sent la civilisation et l'étape du jour…
Ah non ?! c'n'est pas fini, on ignore Walvis pour aller chercher une piste dans le Nosob, qui remonte vers Windhoek, la D1991. Le désert ressemble à une terre battue, sous deux beaux "view point" s'étend un chaos minéral très joli.
En chemin Walwitschia mirabilis impose une nouvelle halte
526km pour cette étape, le bivouac en contrebas de la piste est bienvenu.
Jeudi 15 Octobre, départ 8h20
Vers Kobo Kobo Hill, conservatoire, des oryx affolés par notre caravane, longent les parcs, tentent de les franchir…sans sauter, les c…;-). L'un d'eux s'entortille une patte dans la palissade. Jean Marc va le sauver du piège.
A peine plus loin, les springboks donnent des leçons de "jump"…Tout laisse penser que la zone est dédiée à l'élevage des oryx et autres gibiers.
…les kilomètres s'enchainent, d'ouvertures en fermetures de barrières. Les tons beiges du relief, sur fond bleu…ciel…..sont parsemés de multiples taches noires : de petits arbustes broussailleux, effeuillés, secs. L'herbe est invisible c'est la dry season
Ici, dans ces vallons d'altitude (1200 – 1600 m), les pistes D1985 et 1412 sont sinueuses.
Lunch au pied du poste du Commander François Feste (1890), relique de la période Allemande de la Namibie.
Nous arrivons à Windhoek, pension Moni (S22°34.676 E 017°05.437) vers 15h.
Je passe une bonne soirée avec Caroline, Anna et leur coloc rencontrées à mon précédent voyage.
Vendredi 16 Octobre 2015
Magasinage - comme disent les canadiens - jusqu'à midi, lunch puis en route !
Ma soirée est très occupée, par la modification de l'aménagement intérieur : j'n'en peu plus de toute cette poussière qui entre par ce hayon qui ferme mal + marre de mon frigo surchargé. J'ai (j'espère) trouvé la parade.
Un petit frigo dégotté chez Cymot, à Windhoek, remplace le bloc qui contient la caisse verte et la tablette de camping. Ce meuble disparu ne bloquera plus la porte et un second petit fridge, ça va être cool.
Reste à dériveter, couper, modifier, à la lueur de la frontale. Le chantier me prends 3 h et le résultat est satisfaisant.
Nuit en camping au xx Bush Break.
Samedi 17 Octobre 2015
Départ 7h 30 pour le Botswana
Frontière passée à 8h 15 (Taxe routière 200 zar)
La HWTK* est bien goudronnée. C'est un axe majeur entre Windhoek et les dessertes vers les villes Botswanaises. *High Way Trans kahalari
Plus de 200 km nous séparent encore de Ghanzi. On y achètera les droits d'entrée et nuits pour le CKGR. On ne sait pas encore que le bureau est fermé, en s'adressant directement à Xade Gate, ça ira ; le parc est quasi vide !
En bord de route, des enfants de 3 , 4 maximum 5 ans vagabondent, de loin, je les a pris pour des baboons..oups désolé ;-)
Les vaches traversent nonchalamment
L'altitude est de 1232 m, il est 9 00, il fait 33° ans le Toy.
Un attelage à 4 ânes croise imprudemment la route,
des femmes assises sous les acacias aux feuilles naissantes….
La verdure me parait plus présente ici, on s'éloigne de la Namibie…
….scènes de vies, les idées vagabondent au fil de la route.
Nous quittons Ghanzi et son petit monde bariole, après les opérations "gas-oil", (65 l, 530 km) et "ATM"*. Il est 11h30 lorsque nous quittons l'A2 pour Xade distant de 180 km.
*Retrait de cash au Gabier
Avec Jean Marc, on se fait un petit plaisir à rouler, à un bon rythme, sur la piste sableuse de New Xade à Xade.
Sans revervation et avec un bureau fermé à Ghanzi, le pari était risqué : 180 kms pour rejoindre l'entrée et finalement obtenir nos deux nuitS dans le CKGR
Dimanche 18 Octobre
33C° dans le Toy lorsque nous arrivons à 10 h à , Piper pan - 70 km de Xade -.
Girafes; Kudu; Oryx; Gnous; Springbox; Ground-squerrel, Autruches, Pintades, Serpentaires, Chacals; Vautours; Kliepringx profitent des abords du point d'eau de Piper pan
De photos en rêveries, je perds le groupe. La radio ne passe pas, mais je sais où je suis et où l'on va. Je prends mon temps….sans me douter que Georges en bon organisateur, commence à s'inquiéter de mon retard. Pardon.
Direction Deception pan, une nouvelle épave du désert : une remorque Sud africaine me rappelle que la casse mécanique peut vite se transformer en gros problème.
Midi, Letiahau waterhole,
De nombreux vautours sont au point d'eau…la présence d'un lion n'y est pas étrangère : Ce jeune roi de la jungle n'aura pas régné longtemps. Sa carasse est moitié dévorée.
Sans doute, cette hyène brune, blessée, que nous finissons par voir sous les taillis, aura participé au fatal combat…
Le lunch terminé, il suffira de quelques hectomètres pour que de la voiture de tête, Georges et Maider, distinguent deux jeunes guépards.
Certainement trop vifs dans notre conduite pour s'en approcher, ils détalent trop tôt pour que je réalise de belles photos.
Vers 14h, il fait 40C°, l'ombre d'un arbre accueille un gros lion, bien vivant cette fois ci ! Un demi-springbok gît sous son ventre…le reste dedans.
Il est tant reput de viande et de chaleur qu'il se laisse "tirer le portrait", restant à sa sieste, ignorant notre présence…
A 18h nous arrivons à Matswere Gate. Comme l'an passé, nous y passons la soirée (sans crêpes) et la nuit.
Bilan du jour : L'impression d'avoir vécu une version "double speed forward" de la traversée du CKGR me frustre un peu (Xade – Matswere en un trait !).
Plus d'arrêts et un campement vers Deception Pan m'aurait mieux convenu. Mais les impératifs de réservation d'hôtel à Maun ont dictés cette traversée, on ne peut pas tout avoir…; dommage.
Heureusement la nature sauvage et le plaisir de rouler étaient là pour compenser !
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Department of Wildlife and National Parks
Central Kalahari Game Reserve Background: Central Kalahari Game Reserve (CKGR), situated right in the center of Botswana was set up in 1961. It is the largest game reserve in the world at 52 800 ...
Lundi 19 Octobre 2015
Je me réveille ce matin avec un lumbago…le 8° de l'année grrr
L'ordinateur refuse de démarrer, je stress, sans lui comment faire le blog en live et gérer mes photos ?
- 9 tentatives de démarrage rien ...il faudra faire un SHKDSK mais comment ? s'il tourne que 10 s et s'arrête ! Pffff ! Enfin le scandisk démarre seul, les lutins de Bill réparent ça tout seul oufffffffff -
Matswere Gate s'éloigne derrière nous, on longe pendant 98 kms la barrière du parc, à 80/90 sur le sable la "vet fence" est vite là.
En retrouvant l'A3, le décor a totalement changé : Les arbres en boule (j'connais pas l'nom !) et acacias verts tranchent sur le blanc du sol sablonneux.
Les cases de torchis rondes ou carrées, faites de parpaing de petite facture, bordent la route. De nombreux groupes d'ânes font saloon sur la chaussée.
Tout est extrêmement lumineux, l'œil réclame les lunettes..
Voilà une autre facette "Afrik" sur cette route vers Maun.
La ville nous voit arriver à 10h00.
Le survol de l'Okavango est au programme de ceux qui le désirent, j'opte pour le cybercafé pour faire "mes devoirs".
Je passe cette journée de pause à Maun entre le cyber café et "Audi Camp"...où je découvre une panne électrique qui me prive d'alimentation des Gpsdans le chameau.
Avec l'aide de Jean Marc, je tire une nouvelle ligne depuis la batterie pour remédier à ça...pff !!! encore deux heures où je ne me repose pas vraiment....
Pour faciliter le chargement du blog, demain on change de paragraphe, rendez vous à l'Acte 7.2